One Night Stand #2. Part.2

Enhardi par cette autorisation de la maîtresse des lieux, je la renversai sur la banquette courbant mon dos suivant les exigences du confort de l’espace que nous occupions, j’entrais d’un coup en elle lui arrachant un cri. D’un coup je me mis à l’assaillir laissant en même temps vagabonder sur son corps faisant varier le volume de son excitation. Elle gémissait sous mes coups de butoir me donnant l’envie d’aller plus vite plus fort au plus profond de ses entrailles mais je ne voulais pas continuer ainsi, je voulais lui faire payer d’avoir osé douter de ma virilité.

Lorsque je sortis d’elle, les gémissements firent place à des cris de protestation.

« Silence lui intimais-je en tapant de mon pénis sur son entrée occidentale.

- Défonce tout, laissa-t-elle échapper. Fais-moi rêver. »

Sa voix avait ce petit accent d’écolière qui me faisait toujours perdre mes moyens. Je lui demandais donc de se tourner me donnant dos pour ce fameux back chatte (la levrette) puis doucement je la conquis encore une fois, lui laissant le plaisir de savourer chaque centimètre. Puis brusquement j’accélérais le rythme. Pendant que je lui tenais les cheveux de la main gauche, de la main droite je tapais ses fesses redondantes.

Ses gémissements de tout à l’heure c’était transformé en des « Oh oui » qui devaient s’entendre  des kilomètres à la ronde. Puis brusquement, un torrent impétueux s’échappa d’elle et ses soubresauts qui la secouèrent m’emmenèrent eux aussi dans le monde merveilleux de la jouissance. Lorsque la vague de plaisir fut dépassée, elle se laissa choir sur mon torse en sueur.

« T’es pas si mal en fait chuchota-t-elle les jambes tremblants suite à nos ébats.

- Parfois on peut avoir une épée de bonne taille et bien la manier répondis-je entre deux souffles, avec la mine altière.

Ainsi, je venais de mettre fin à une époque libertine de la meilleure façon qu'elle soit. Lorsque que je lui proposai de l’accompagner à sa maison, elle refusa catégoriquement. Elle m’affirma que ce n’était qu’un One Night Stand et qu’elle tenait à garder le maximum de discrétion que possible. Malgré mes nombreuses insistances, elle préféra héler un taxi qui passait dans le coin et affirma au chauffeur qu’elle lui communiquera l’adresse en cours de route.

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Le lendemain, je pénétrai l’enceinte de la prestigieuse école pile à l’heure de mon entretien d’embauche. Derrière le bureau sur lequel se trouvaient entassés quelques manuels scolaires, une secrétaire assez coquette m’adressa un sourire radieux qui ne me laissa guère indifférent.

« Bonjour, m’adressai-je avec révérence. Je suis Carl Elie CHERY. J’ai rendez-vous avec sœur Elizabeth concernant un entretien.

- Malheureusement, la sœur directrice ne pourra pas vous recevoir aujourd’hui pour des raisons de santé répliqua-t-elle d’une voix modulée. C’est la directrice adjointe, sœur Gabrielle, qui va vous recevoir à son bureau. Allez au fond du couloir, et frappez à la première porte sur votre gauche. »

Lorsque j’entrai au bureau, j’aperçus une bonne sœur derrière un tas de paperasse. Elle avait l’air très occupée. Lorsqu’elle se retourna finalement pour me saluer, j’eus la surprise du siècle. J’étais cloué sur la chaise n’osant décider si je devais y rester ou de  prendre mes jambes à mon cou. J’eus même du mal à avaler ma salive, car je me trouvais face à mon One Night Stand de hier soir : Sœur Gabrielle.

FIN.

Manl3y B.LIZ.R

Les illustrations ont été réalisées par Quentin Delahoche (Kent1)

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